Mis à jour le 9 novembre 2023

Bruxelles, c’est comme une famille !

Par Shana Devleschoudere
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Constantin Chariot, Historien de l'art et Galeriste, musicien passionné, homme d'affaires polyvalent, et gardien de la "Brucevilisation". Son parcours est une véritable déclaration d'amour à Bruxelles. Dans le nouveau numéro du magazine LOBBY, son regard bienveillant sur la capitale met en lumière sa diversité, sa vitalité, et son unicité.

Constantin Chariot, Historien de l'art et Galeriste, musicien passionné, homme d'affaires polyvalent, et gardien de la "Brucevilisation". Son parcours est une véritable déclaration d'amour à Bruxelles. Dans le nouveau numéro du magazine LOBBY, son regard bienveillant sur la capitale met en lumière sa diversité, sa vitalité, et son unicité.

Le nouveau numéro du magazine LOBBY est sorti ce mardi 7 novembre avec un thème central très intéressant : « Quand Bruxelles inspire un certain art de vivre ». À cette occasion, une soirée Forum autour de ce thème s’est tenue dans le prestigieux Hôtel de Ville de Bruxelles, sur la Grand-Place.
Un Forum de haute volée, avec des invités de haut-vol comme Fabienne Delvigne, Honorine d’Ursel, Pierre Degand, Pierre Marcolini ou encore le Bourgmestre de Bruxelles-Ville, Philippe Close. Mais celui à qui nous allons nous intéresser cette semaine est celui qui animait ce Forum : Constantin Chariot. Qui de mieux que le célèbre Historien de l’Art et Galeriste, amoureux de la capitale, pour nous parler de l’art de vivre à la bruxelloise ? Il était normal que LOBBY donne la parole à celui qui est aussi ex-administrateur – directeur de La Patinoire Royale. Extraits de son intervention.
Celui qui va jusqu’à inventer le néologisme « BRUCEVILISATION » ne pouvait commencer que par une déclaration d’amour enflammée à sa ville : « À bien y regarder, Bruxelles, c’est un peu comme une famille. Avec le haut de la ville et le bas, avec ses riches et ses pauvres, ses fiers et ses discrets, avec ses quartiers de noblesse et ses marolles, ses avenues arborées et ses ruelles suintant la graisse, ses vitrines aux noms hors de prix et ses enseignes de premiers prix, ses hôtels de maîtres cossus et ses cités ouvrières, ses parcs luxuriants et ses squats tagués, ses nouveaux riches et ses anciens pauvres, ses sans-logis et ses « sans difficulté financière », ses friches industrielles gentrifiées et ses hauts lieux bourgeois-bohèmes… bref, une famille cosmopolite, un organisme vivant, donc mutant, bouillonnant, tentaculaire, faisant de cette ville à nulle autre pareille un UNICUS dans le chorus des capitales mondiales ». Avec cela, le cadre est bien planté, on est d’accord !
Pour notre interlocuteur, Bruxelles est à nulle autre pareille : « Véritable creuset de vitalité artistique, culturelle, gastronomique, académique, Bruxelles est aujourd’hui reconnue par le monde entier comme un réacteur « cardioactif ». Elle irradie le cœur des gens par son humour, sa gentillesse, sa simplicité, son humilité même. Son dialecte savoureux, mélange improbable de flamand et de français, est à l’image de sa créativité. Cette langue totalement unique permet de dire des choses qu’aucune autre au monde n’arriverait à synthétiser ».
C’est sans doute dans ces caractéristiques là aussi que l’art de vivre à Bruxelles prend ses racines : « L’idée d’appartenir à une ville qui n’a pas d’autre pareille, où la qualité de vie passe d’abord par la nature bienveillante des rapports entre les gens, où le calme et la bonhommie s’enracinent profondément dans le côté débonnaire, sans insolence, de son urbanité contemporaine. À Bruxelles, on reste surpris d’être surpris. On ne se prend pas la tête, on ne se monte pas le bourrichon et on n’est pas blasé. Où que vous alliez à Bruxelles, il y a un endroit que vous vivrez profondément, et vous rentrerez chez vous heureux de ce voyage en absurdie, par l’humour, l’autodérision, la provocation. Il y aura toujours un moment où vous serez ravis de rentrer d’une mégapole mondiale, et vous sourirez de ce curieux chaos organisé, aggravé d’un trafic congestionné par des travaux insensés. Vous vous amuserez sur les terrasses d’un de ces quartiers gentrifiés, avec leur petit côté provincial un peu snob, où les cyclistes écrasent les automobilistes, et où les habitants semblent prendre la ville d’assaut, à vélo, par la face nord, avec l’équipement d’un alpiniste de haute montagne. Ou vous irez vous perdre dans cette ancienne campagne laitière d’Uccle, où les autochtones à l’accent reconnaissable s’appellent tous par leur prénom. Ou bien, vous finirez par être conquis par le charme indéniable de ces nouveaux projets de la couronne nord de Bruxelles, étonnés de découvrir ces quartiers « verdurisés et apaisés », anciennes friches industrielles, avec leurs projets culturels et urbanistiques ambitieux, rendant cette partie de la ville attractive, alors qu’il y a peu, tel un goulag, on pensait que n’en revenait que celui qui n’y était jamais allé ». Définitivement : Constantin Chariot, l’homme qui vous fera aimer Bruxelles !
Si vous voulez en savoir plus sur l’art de vivre Bruxellois, allez dans le nouveau LOBBY ICI.
En attendant, pour vous cultiver encore… et encore. Savez-vous où sont mangées les meilleures croquettes aux crevettes de Bruxelles ? Eh bien, un classement très officiel nous donne ce ranking-là : les Brasseries Georges, la Brasserie des Alexiens et la Brasserie de l’Ommegang. Et maintenant, vous savez ce qu’il vous reste à faire ce week-end 😉