Joujou idéal pour explorer les abysses ou filer à la surface : voici le scooter sous-marin
Nul autre que le plus grand explorateur de tous les temps ne pouvait inventer cet objet. Le premier scooter sous-marin a bien été créé dans les années 1960 par… Jacques-Yves Cousteau. Le prototype, surnommé la puce, fut jadis qualifié de « machine infernale », tant son poids et sa maniabilité laissaient à désirer. Depuis, la technologie et le design ont largement évolué, et l’on trouve aujourd’hui sur le marché des engins marins parfaits, non seulement pour s’amuser, mais aussi pour découvrir les fonds océaniques. Il en est ainsi du Seabob FS9, signé Studio F.A. Porsche. Il atteint 20 km/h en surface et 18 km/h en immersion. Sa structure légère — seulement 23,9 kg — assure une maniabilité exceptionnelle, grâce à une technologie inspirée de l’aéronautique et à une commande au pouce permettant de passer facilement de la navigation normale à la vitesse sport, ou à l’immersion (durant laquelle s’activent des phares additionnels pour une meilleure visibilité). Son autonomie est de 50 minutes, le temps de recharge est d’1h30. Comptez environ 10.000 €, ou 15.000 € pour la version S.

Chevaucher les vagues
La planche de surf du futur est électrique, en fibre de carbone et elle accélère via Bluetooth. Olo. C’est ainsi qu’on appelait les planches de surf à la silhouette si particulière, façonnées dans les bois les plus précieux par les maîtres surfeurs hawaïens. C’est aussi le nom d’une marque qui ambitionne de créer le surf électrique du futur. Voici l’Ola One, fabriquée à la main à Hambourg, tout en fibre de carbone, cette planche concentre technologie et savoir-faire. Sa batterie offre près d’une heure d’autonomie et l’accélération se contrôle par Bluetooth. Son prix ? À partir de 20.000 €.
Comme James Bond
Entre la mythique Lotus Esprit sous-marin pilotée par James Bond/Roger Moore dans L’Espion qui m’aimait (1977), et aujourd’hui, la frontière entre fiction et réalité s’est estompée. La société américaine Triton, spécialiste des sous-marins de luxe pour explorateurs scientifiques et propriétaires de superyachts, conçoit désormais des pièces qui semblent sorties tout droit d’un film d’action. On pense à celui développé avec Aston Martin, ou encore au 660/2 SPII. Long de 1,47 m, il peut accueillir deux passagers dans des sièges habillés de cuir raffiné. Il affiche un « poids plume » de deux tonnes et demie, et peut plonger jusqu’à 200 mètres de profondeur.
(Giada Barbarani)
