On le sait, Knokke-Het-Zoute doit son succès à sa grande diversité d’activités, son charme, son environnement, son atmosphère, sa nature et sa réputation. Mais depuis quelques mois, un nouvel élément est venu s’ajouter à son rayonnement. Enfin, si on doit parler de rayonnement…
Que vous soyez un habitué de la côte belge en général et de Knokke-Het-Zoute en particulier ou pas, vous n’avez pas pu passer à côté du phénomène « Knokke Off ». Produite et diffusée par la VRT, avant d’être disponible sur Netflix, la première saison de la série déjà culte a rendu les Belges complètement accros, au point que sa recherche web figure dans le palmarès de Google en 2023. Et ce n’est pas tout, elle fait aussi partie du top 5 des séries non-anglophones les plus regardées sur Netflix l’année dernière, avec 14,5 millions d’heures de vues. Eh oui, rien que ça !
Le synopsis de « Knokke Off » est pourtant on ne peut plus simple : « Au cours d’un été tendu sur la côte belge, un groupe d’amis de familles fortunées fait face aux dures réalités de l’âge adulte tout en se débattant entre amours et pressions sociétales ». Voilà, le tableau est dressé, c’est to the point, pour ne pas dire cliché ! Et cependant, même si cela est caricatural, il faut reconnaître que ça pourrait bien représenter le profil d’une certaine population zoutoise… Cherchez l’erreur !
Le succès de « Knokke Off » vient sans doute du lieu où la série est tournée, mais certainement aussi de la personnalité et du talent de celle qui joue le personnage principal, Louise Basteyns : en l’occurrence, l’anversoise Pommelien Thijs. Cette dernière, aussi surnommée « l’Angèle flamande », crève tout simplement l’écran ! Il faut dire qu’on peut vraiment lui trouver des points communs avec notre Angèle régionale : en effet, Pommelien est jeune, jolie et aussi chanteuse. Son opus « Per ongeluk » (« Par accident ») a d’ailleurs décroché la palme de l’album le plus streamé chez nous en 2023. En outre, l’artiste collectionne les records. Et, comme Angèle toujours, elle a décidé de faire son coming out : dans le clip « Ongewoon » (« Inhabituel »), sorti en 2022, elle embrasse sa partenaire et déclare « j’aime aussi les filles ». Un acte qui a permis de libérer la parole de nombreuses adolescentes flamandes…
Il faut admettre aussi que la série brille par son esthétique visuelle soignée. Les décors magnifiquement capturés, la photographie minutieusement pensée et la mise en scène réfléchie contribuent à l’immersion du spectateur dans l’univers glamour mais trouble d’une certaine jeunesse dorée de ce côté de la Belgique. Le réalisme avec lequel la série aborde les défis de la vie d’aujourd’hui ajoute en plus une couche de crédibilité qui la distingue.
Au-delà de « Knokke Off », c’est une véritable histoire d’amour qui semble se perpétuer entre Netflix et les séries belges. Sans remonter jusqu’à « La trêve » ou à « Ennemi public », qui ont rencontré un joli succès lors de leur débarquement sur la plateforme, il suffit d’évoquer la série belgo-néerlandaise « Undercover » pour comprendre. Hilarante, rocambolesque, pleine de suspense, la série policière, mais aussi sa suite et son prequel en forme de téléfilm, ont contribué à mettre la frontière entre la Campine (belge) et le Zuid-Brabant (hollandais) sur la carte.
Pour terminer, voilà une bonne nouvelle : pour les amateurs du genre, et il y en a plein, rendez-vous à la fin de l’année pour découvrir la saison 2 des aventures de Louise, Daan, Alex, … Et ça promet car, il faut l’ajouter ici, si Pommelien est parfaite, les autres acteurs sont tous à la hauteur. Et c’est une performance !
Si vous voulez en savoir plus sur « Knokke Off » et ses tumultes, rendez-vous dans la ZOUTE PAPER en page 26 ici.
En attendant, dans la saison 1, savez-vous où courent les jeunes futurs mariés de la série à l’annonce de leur union ? Chez Tiffany, chez Rolex, chez Cartier ou chez LVMH ? Aucun des 4 ! Ils vont chez NATAN évidemment, car notre ami Edouard Vermeulen le vaut bien !