Avec son visage et son allure d’étudiant guindailleur, Fabien Pinckaers est le fondateur d’ODOO, success story wallonne spécialisée dans les logiciels de gestion. Son entreprise florissante fait de lui le plus jeune milliardaire de Belgique.
Fermeture triste et brutale du MIMA qui était un musée unique, ultracontemporain ouvert aux artistes de rue et de la culture 2.0. Le Millenium Iconoclast Museum Of Arts redorait le blason d’une commune à problèmes, qualifiée de « nid de terroristes ».
Cette semaine, notre tour d’horizon des LOBBY AWARDS nous emmène à la découverte de deux Lauréats extraordinaires qui, chacun à leur manière, ont changé la donne dans leur domaine respectif. D’un côté, le MIMA Museum, qui a su insuffler une nouvelle énergie artistique à Molenbeek, inspiré par Brooklyn et salué jusque dans les pages du New York Times. Il s’est vu décerner le LOBBY AWARD Artistique, remis par la Galerie Guy Pieters. De l’autre, Fabien Pinckaers, fondateur d’ODOO, quintuple licorne (son entreprise vaut 5 milliards d’euros), qui continue de prouver que la Wallonie peut être une terre d’innovation et d’ambition économique. Il a été récompensé en tant que Leader Economique, un trophée remis par Interparking.
MIMA : un OVNI culturel à la recherche d’un nouveau ciel
En 2016, le Millenium Iconoclast Museum of Art ouvrait ses portes à Molenbeek, dans l’ancienne brasserie Bellevue, avec une ambition claire : offrir une vitrine à l’art urbain et contemporain, au même titre que le MoMA le fait à New York. Une mission réussie. En neuf ans, plus de 400.000 visiteurs ont foulé son sol, subjugués par des expositions innovantes et une vision audacieuse de la culture.
Mais le destin joue parfois des tours, et le MIMA a été contraint de fermer ses portes. La faute à des berges trop instables le long du canal Bruxelles-Charleroi, coupant l’accès aux voitures et réduisant la fréquentation de moitié, ce qui a eu un impact désastreux sur les revenus du musée. Une fermeture brutale, saluée par une vague d’indignation, y compris dans la presse internationale. « Un tel lieu aurait cartonné à Londres ou Berlin ! », s’est-on écrié. Une page se tourne donc, mais les fondateurs, portés par leur passion et leur expérience, sont déterminés à réinventer le concept ailleurs. Une certitude : l’esprit du MIMA ne disparaîtra pas.
Fabien Pinckaers : une licorne wallonne à la tête bien faite
Passer d’une startup à une entreprise valorisée à 5 milliards d’euros, il fallait le faire. Fabien Pinckaers, fondateur d’ODOO, n’a pas seulement relevé ce défi, il l’a construit à la sueur de son front. Travailleur acharné, il n’a connu ni vacances ni certitudes pendant des années. « La clé du succès ? Travail, travail, travail… et ne jamais abandonner ».
Le secret d’ODOO ? Proposer des logiciels de gestion abordables et adaptés aux PME, un segment souvent délaissé par les mastodontes du secteur. Un pari gagnant : ODOO enregistre une croissance de 40 % par an, emploie près de 5.000 personnes, et vise les 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon. Malgré ce succès fulgurant, l’humilité reste sa marque de fabrique. Même milliardaire, Fabien Pinckaers roule en BMW série 1… de 14 ans d’âge ! Un détail qui en dit long sur l’homme : pas de bling-bling, juste de l’ambition et une passion sans limite pour l’innovation.
Deux trajectoires, un même esprit pionnier
Le MIMA et Fabien Pinckaers incarnent deux facettes d’un même combat : celui de la créativité, de l’audace et de la résilience. L’un dans l’art, l’autre dans la tech, mais tous deux prêts à renverser les codes et à croire en leur vision, contre vents et marées.
Alors, si vous hésitez encore à suivre vos rêves, prenez exemple sur eux : osez, innovez, et surtout… n’ayez pas peur d’avoir du génie !
Si vous voulez en savoir plus sur nos deux Lauréats, consultez le dernier magazine LOBBY ICI.