Hong Kong – Bali versus Bruxelles-Knokke le Zoute

Hong Kong – Bali versus Bruxelles-Knokke le Zoute

« Quand j’étais encore bien bruxelloise, j’attendais avec impatience qu’on m’invite au Zoute, mes parents et grands parents ayant pris l’option de résidence secondaire en Ardenne, au milieu des sapins verts. Etant une fille de flots salés plutôt que de collines ondulantes, j’étais un peu dépitée, il en va de soi. Arrivée sur la côte belge tant attendue, je filais à vélo nez au vent pour admirer les imposantes villas avant d’arpenter les plages aux vagues ourlées de blanc, une glace de chez Siska à la main. J’ai épousé un Français qui m’a kidnappée, pour ma grande joie mais avec quelques craintes, pour m’emmener sur l’île de Hong Kong.

Plus de Zoute, ni de 15 août au Zoute.

Me voilà sur une île, au climat semi tropical. Qui dit île, dit océan. Qui dit semi tropical, dit chaleur une grande partie de l’année. Je suis comblée, d’autant plus que ce territoire nouveau pour moi n’est construit qu’à 40%, le reste sont des parcs nationaux truffés de chemins de balades. De quoi ravir mon âme d’intrépide randonneuse. Je fais rapidement la connaissance d’un groupe de marcheuses belges qui m’emmène par monts et vallées profondes sur tout le territoire. Hong Kong est sillonné par plus 650km de chemins de promenades. Ici, la ville bouillonne en permanence, les bars et les restaurants sont inondés de yuppies dès la fermetures des bureaux, les magasins sont ouverts jusqu’à point d’heure, les néons nimbent la nuit de toutes les couleurs. Les années coulent heureuses dans ce milieu cosmopolite vibrant, les rencontres enrichissantes donnent lieu à de fortes amitiés. Avec nos enfants dans le sillage, nous explorons l’Asie du Nord au Sud, d’Est en Ouest. Mon métier de journaliste de voyages les fatiguent par moments, cette maman intrépide devrait bien se calmer un jour.

Ce jour finit par arriver. Bali nous interpelle à chaque fois que nous sommes à court d’idées de voyage. Elle nous appelle, encore et encore. Il n ‘est pas rare d’entendre dans le milieu d’expatriés cette petite phrase anodine : “Cela fait longtemps que je ne suis pas allé à Bali, cela me manque.

Vous l’aurez compris, cette île indonésienne est devenu notre pôle d’attraction, mais aussi celui de nombreux résidents de Hong Kong.

Pourquoi cette région et pas une autre me demanderez-vous? Il y a à Bali une magie inexplicable. Est-ce dû à l’énergie des prières journalières des Balinais, sans parler de leurs participations assidues aux innombrables processions qui couvrent l’île ? Il n’est pas rare de croiser le long des routes, des hommes et des femmes vêtus de leurs plus beaux atours, la tête coiffée d’une pyramide de fruits frais. La marche est rythmée par le roulement des tambours et le chant des cymbales.

Est-ce pour sa terre volcanique ? Le sable des plages qui est, par endroit d’un noir brillant d’éclats de mica comme des milliers de diamants ? Les rizières d’un vert tendre dominées par la silhouette majestueuse et imposante des volcans ?

Les jeunes touristes sont friands des lieux comme Seminyak, Canggu, où, prêts à braver les embouteillages de fin de journée, ils se retrouvent pour faire la fête dans les innombrables bars de plage, à arpenter les boutiques de vêlements tropicaux, les magasins de déco, et j’en passe. Après avoir survolé ces endroits hypers animés, nous préférons nous enfoncer dans le vieux Bali, celui qui n’a pas été attaqué par le tourisme. L’authentique, celui de sourires éternels, des villages en fleurs. Un beau jour, j’ai pris le prétexte d’un voyage de surf avec mon fils Corentin pour explorer les terrains à vendre à Bali. L’appel était trop fort. Ayant rapidement abandonné l’idée d’acheter près des lieux de fêtes, j’ai remonté la côte Ouest de l’île, la côte aux couchers de soleil incendiaires.

Mes pas se sont arrêtés au village de Balian, qui en indonésien signifie le guérisseur. Ce n’était pas dans l’espoir d’être prise d’un engouement magique que je me suis posée ici. J’ai juste été saisie par la beauté et le calme des lieux. L’extrême gentillesse des gens. J’ai aimé la plage, vide, kilométrique, frangée d’immenses cocotiers. J’ai aimé les longues cascades dévalant les gorges des vallées, les vagues furieuses qui se déroulent en beaux rouleaux de surf. J’ai tant aimé que j’ai versé une larme de joie quand j’ai découvert mon lieu secret. Hong Kong – Bali, ce n’était pas le Zoute – Bruxelles, ce n’était pas 1h30 de voiture mais bien 4h30 de vol. Mais qu’importe, j’avais décidé d’avoir, enfin, ma maison en bord de mer, là où les yeux plongent dans l’infini des flots bleus. »

À louer Balian Prana lodge :

Balian Prana, un havre de paix sur la côte Ouest de Bali.

« Niches entre les rizières verdoyantes et l’océan Indien, les villas et lodges fusionnent avec grâce l’architecture indonésienne contemporaine et les matériaux locaux tels que le teck ancien  mais aussi originaux que le bois de noix de coco. Quelque soit votre budget, vous serez comme moi ,emportes par une expérience inoubliable dans un cadre idyllique, loin de l’agitation touristique de Bali. Chaque maison a une vue sur mer, car vous l avez bien compris, les flots sont mon dada. » Marie le masne de chermont

Pour plus de details,  consultez le site : balianprana.com

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