Ruined room
Mirage à Deux est une exposition conjointe d’Abigail Tulis et d’Angelique de Limburg, qui partagent une fascination pour le Moyen Âge, le folklore, les rêves et les fantasmes. Leurs peintures reflètent leur sensibilité aux gestes expressifs et compositionnels et leur intérêt mutuel pour la figure humaine. Les pratiques des deux artistes sont profondément influencées par leur lien avec le monde naturel, s’appuyant sur des éléments tels que le feu, les plantes, la terre, le vent et l’eau. La peinture devient pour elles un acte de divination, car les vestiges de leur éducation chrétienne les guident subtilement dans leur cheminement spirituel.
Leur travail explore le chemin qui mène à démêler les obligations de la famille, de la foi et du désir, ce qui conduit à une conscience élargie et à un sens plus profond de la connaissance.
Angélique de Limburg est une artiste belge de 28 ans, diplômée de l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers en 2023.
Issue d’une famille d’artistes, Angélique a toujours été passionnée par la peinture, et puise son inspiration dans le monde des rêves, la mythologie, le folklore et la nature. Elle utilise divers matériaux et techniques pour capturer la beauté, l’harmonie et le mystère du monde naturel et de la nature humaine. Un sens du mysticisme et un lien profond avec le monde naturel caractérisent les œuvres d’Angélique qui cherche à réinventer les thèmes et les motifs traditionnels de manière nouvelle et innovante.
Abigaïl Tulis est issue de générations de femmes au foyer, d’immigrés et de matriarches, Tulis utilise la création comme un moyen de zoomer sur des schémas intergénérationnels qui se perpétuent d’eux-mêmes et d’en sortir. En méditant sur l’histoire de l’art, la littérature et en tenant un journal quotidien, elle démêle et retisse les contes qui nous ont été transmis sur le désir, le foyer, la connexion et la solitude pour en faire de nouveaux sortilèges. En utilisant des actions créatives comme psychomagie curative, l’imagerie mythique et fantastique devient un portail ouvert pour le spectateur afin de remodeler notre relation avec nous-mêmes, la mère nature et l’énergie de l’utérus.
Elle termine actuellement un cycle de peintures à grande échelle dans un ton pop/médiéval mystique et éco-féministe concernant la dame de Shalott à Kasteel Rooighem, à Bruges.
Son travail a été présenté dans Vanity Fair, Town and Country, Architectural Digest et dans la récente publication de Phaidon « New Surrealism » .
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