Dans cette sixième édition de la Newsletter de Gentlemen & Ladies, nous donnons place à l’art et à la culture, laissés pour compte en 2020 et pourtant si importants… Laissez-vous porter par l’histoire touchante du regretté Const’, couchée sur papier comme un hymne à la fraternité. Voguez vers un avenir d’ambitions avec The Merode, social club de demain. Redécouvrez encore et encore la Brafa, cet événement à dimension internationale dont nous ne nous lassons pas. Et enfin, découvrez cette exposition haute en couleur venue tout droit de Paris, réunissant des métiers que nous ne soupçonnons même pas… Bon voyage dans le monde du savoir !
POUR NE PAS OUBLIER !
Charles et Constantin : en communion !
Lorsque Francis Van de Woestyne, éditorialiste en chef de La Libre, lui dit ces quelques mots « Il faut parler des morts car les morts ne meurent vraiment que lorsqu’on les oublie », Charles Didisheim a un déclic et décide alors de publier un récit qui, à la base, était un exercice d’extériorisation face au deuil.
En effet, depuis que son grand frère Constantin fut emporté par une avalanche, il lui était nécessaire de décrire leur complicité, l’héritage qu’il lui a laissé et les drôles de signes qu’il a pu vivre depuis son départ. Brut et sans tabou, son récit est destiné à ses proches et à ses amis, mais aussi à toutes les personnes que ses écrits sont susceptibles d’intéresser ou d’aider.
«Je ne sais pas trop ce que ça signifie mais laissez-moi déjà vous dire que ça me toucherait que ça vous touche. En vrai, même si ça ne vous touche pas, je serais déjà touché que vous essayez de me toucher ou que vous essayez d’être touché en touchant ce livre – qu’on ne l’oublie pas trop et que Const nous keep in touch, comme il disait…»
THE MERODE VEUT RASSEMBLER LES ACTEURS DU CHANGEMENT…
C’est bien dans un vrai palais que The Merode voit le jour !
Sous l’impulsion de Bruno Pani (Profirst), feu le Cercle de Lorraine s’est refait une nouvelle jeunesse. Calqué sur le modèle londonien « The Conduit Club », The Merode, sis dans l’un des derniers palais privés de Bruxelles, en face du Palais de Justice, a subi de nombreuses transformations très réussies, sans pour cela en changer l’âme.
L’espace disponible permettra d’accueillir 300 personnes en places assises et 400 personnes en cas de réception. Il y aura également un bar et un restaurant ainsi qu’un centre de coworking. Ce Social Club accueillera en son sein des membres, pour la plupart entrepreneurs, investisseurs et décideurs.
« L’idée est de rassembler des groupes de gens qui veulent collaborer et développer du plaisir social. En nous ouvrant également au monde des startups, nous souhaitons rajeunir notre communauté. En cela, notre programmation accordera moins de place aux conférences politiques ou économiques. L’idée étant d’attirer des personnes qui ont une vision plus large », explique Bruno Pani, plus enthousiaste que jamais.
BRAFA FOREVER !
La Galerie Berès proposera un tableau d’Edouard Vuillard
En janvier, les fans d’art, qu’ils soient Belges ou Français, ne manqueront pour rien au monde les pièces uniques de la foire « Brafa », qui cette année fait son retour en présentiel après l’événement virtuel de 2021 intitulé « Brafa in the Galleries ».
Créée en 1956, la Brussels Art Fair est l’une des plus anciennes et aussi l’une des plus prestigieuses foires d’art au monde. Elle est réputée pour la qualité haut de gamme des œuvres exposées, des antiquités à l’art moderne et contemporain en passant par les beaux-arts et le design. Premier grand événement artistique de l’année, elle est considérée comme un baromètre fiable du marché de l’art. S’articulant cette année autour de 134 galeries de 14 pays différents, la foire comptera 48 galeries belges et 41 galeries françaises.
La Belgique forme aussi un panel impressionnant de galeries de qualité. Aux côtés des galeries présentes à la Brafa depuis de nombreuses années, comme celle de Didier Claes (Art tribal), Axel Vervoordt, que l’on ne présente plus ou encore Berko Fine Paintings (Tableaux des 19ème jusqu’au début 20ème siècles), de nouvelles galeries complètent la liste. Thomas Deprez dont la galerie, Thomas Deprez Fine Arts (Art belge de la fin-de-siècle), se trouve au Sablon, MDZ Art Gallery (Art d’après-guerre et art contemporain) située à Knokke-Le-Zoute ou Maurice Verbaet Gallery (Art belge d’après-guerre) seront très certainement des galeries à visiter durant la foire.
Ces nombreuses pépites seront à découvrir du 23 au 30 janvier à Tour et Taxis à Bruxelles.
L’ART ET L’ARTISANAT D’ART D’EXCELLENCE
23 Artistes et Artisans d’art d’excellence de L’Occitanie vous accueillent du 20 octobre au 13 décembre 2021 à la SR Gallery à Bruxelles.
23 Artistes et Artisans d’art d’excellence de L’Occitanie vous accueillent du 20 octobre au 13 décembre 2021 à la SR Gallery à Bruxelles.
Ainsi, Galerie d’Art et boutique se complètent pour une clientèle de particuliers et de professionnels sensibles au raffinement du savoir-faire français. Les créations exposées iront de l’objet à vivre au quotidien aux pièces uniques, précieuses et spectaculaires. Des ateliers d’initiation seront mis en place afin de partager leurs histoires, leur savoir-faire et passions. Vous découvrirez l’art de la plumasserie, de la maroquinerie, de la mosaïque, de la dinanderie, de la sculpture sur bois et métal, l’art plastique et le design ou encore la bijouterie.
Paris Occitan est créé en 2019 par Amalvi Pimenta, maroquinière, malletière et designer depuis une dizaine d’années. Avant tout passionnée d’Art et de métiers s’y rapportant, elle souhaite faire découvrir le savoir-faire de plus de 22 métiers à travers des événements culturels dans le monde entier. Amalvi Pimenta s’adresse à nous :
« La France a toujours été reconnue dans le monde entier pour l’intelligence de ses mains et ses savoir-faire d’excellence. Mais ces dernières années, j’ai vu disparaître de nombreux artistes et artisans d’art et avec eux, une partie de l’histoire de notre pays. Cette période de crise sanitaire a été critique pour beaucoup d’entre nous. Nous avions besoin d’un événement fort, d’une dynamique ambitieuse qui relance notre activité. C’est pourquoi nous avons choisi Bruxelles comme lieu d’exposition ».