La saison sur terre battue a démarré lentement. Pour se terminer en feu d’artifice ? C’est ce que l’on attend de Roland Garros, en dépit des diverses interrogations qui se sont insinuées au fil des semaines.
Il y a bien sûr Rafael Nadal. S’il est au départ Porte d’Auteuil c’est forcément en première ligne. Tous les superlatifs étant usés depuis longtemps, qu’écrira-t-on s’il inscrit une quinzième fois son nom au palmarès parisien ? Pourtant, en termes d’interrogations, c’est également lui qui tient la corde. Malgré son inaltérable combativité, le Majorquin n’arrive plus à cacher que sa mécanique corporelle, dont il a tiré tout ce qu’il pouvait, grince de partout. Il en a l’air lui-même de plus en plus conscient, alors que certains ne se cachent plus pour se demander, à voix haute, jusqu’où il peut encore aller comme ça… tout en le pensant toujours capable d’une de ses stupéfiantes opérations commando, quel que soit son déficit de préparation. C’est d’autant plus vrai sur « sa » terre, Porte d’Auteuil, où il est allé au bout du tournoi l’an dernier après s’être fait littéralement anesthésié le pied gauche qui le martyrisait. Ce fut d’ailleurs son dernier fait d’armes en date dans les Grands Chelems. Depuis, éclopé chronique, il n’y a plus rien réussi, ce qui ne lui était jamais arrivé depuis plus de quinze ans.
Malgré son inaltérable combativité, le Majorquin n’arrive plus à cacher que sa mécanique corporelle, dont il a tiré tout ce qu’il pouvait, grince de partout. Il en a l’air lui-même de plus en plus conscient, alors que certains ne se cachent plus pour se demander, à voix haute, jusqu’où il peut encore aller comme ça…
La nouvelle édition du magazine PLAY TENNIS fait la part belle au grand duel dont on garde l’espoir avec Novak Djokovic, pour Roland Garros mais aussi pour l’histoire puisqu’il y a un 23e titre majeur en jeu. Le Serbe avait remporté quinze des seize matches disputés cette saison avant que le problème de vaccination ne brise son élan et ne l’oblige à ronger son frein entre Indian Wells et Miami. Pas idéal comme coupure, alors qu’il lui faut plus de temps pour s’adapter à la terre battue qu’aux autres surfaces. En même temps, une fois que c’est fait, il est aussi le seul à avoir battu deux fois Nadal à Roland Garros lors de leurs quatre dernières confrontations.
Novak Djokovic avait remporté quinze des seize matches disputés cette saison avant que le problème de vaccination ne brise son élan et ne l’oblige à ronger son frein entre Indian Wells et Miami. Pas idéal comme coupure, alors qu’il lui faut plus de temps pour s’adapter à la terre battue qu’aux autres surfaces.
Saviez-vous que depuis le printemps 2018, ces deux-là ont remporté tous les Grands Chelems lorsqu’ils y étaient présents ensemble. Djokovic en a gagné neuf, Nadal six, et sur les trois qui leur ont échappé Rafa a été forfait deux fois, Novak une fois et il a été disqualifié une autre fois. La menace absolue se précise néanmoins en la personne du prochain prétendant au statut d’extraterrestre, Carlos Alcaraz, dont le tennis fulgurant pourrait mettre un jour tout le monde d’accord. Pour le feu d’artifice, on peut aussi compter sur Medvedev, Sinner, Tsitsipas, Zverev… et pour les étincelles à suivre il y aura encore Wimbledon puis l’US Open, où, quoiqu’il arrive à Roland, Djokovic doit rêver de faire la différence pour la postérité à la manière de Van der Poel sur les pavés flamands et roubaisiens. L’été sera chaud.
La menace absolue se précise néanmoins en la personne du prochain prétendant au statut d’extraterrestre, Carlos Alcaraz, dont le tennis fulgurant pourrait mettre un jour tout le monde d’accord…
La couverture du Play Tennis, édition printemps/été 2023. En vente en librairies !
L'édition printemps/été du magazine PLAY TENNIS fait la part belle au grand duel qu'on attend avec Novak Djokovic et Rafael Nadal.
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