Dans le passé, il y a l’avenir !

Dans le passé, il y a l’avenir !

Un fonds basé sur un portefeuille des voitures classiques de collection, telle est l’idée de Pietro Giuliano, le patron d’Azimut, qui a conduit à la création du premier club d’investissement dans l’automobile ancienne.

« Passion, émotion et… rendement attendu, voilà les éléments qui ont conduit Azimut à créer l’Automobile Heritage Enhancement (AHE), le premier et le seul fonds d’investissement perpétuel de voitures historiques au monde », explique Pietro Giuliani, le dynamique président d’Azimut Holding. Il s’agit donc d’un produit financier dans lequel se rencontrent la collection automobile et l’investissement. C’est le seul fonds proposant un processus d’investissement structuré en plusieurs phases, allant de l’achat à la vente, en passant par la restauration et la conservation. Les gens d’Azimut ont fait preuve d’une telle compétence en concevant ce produit, que Ferrari, la marque de voitures de sport la plus emblématique qui soit, est non seulement devenue partenaire de l’initiative, mais compte également parmi les investisseurs directs. Grâce à ce partenariat, le fonds AHE pourra offrir à ceux qui le rejoignent des expériences uniques sur circuit, ainsi que la possibilité de participer à des événements exclusifs de ce prestigieux partenaire. En pratique, ceux qui acquièrent des parts du fonds intègrent un club très exclusif.

Ferrari 330 GTS Pininfarina de 1967

« Outre la passion, ce qui nous a donné l’idée de créer ce fonds est l’analyse du secteur du luxe », raconte Giuliani, « en particulier de la tendance croissante à la collection automobile, ainsi que de l’augmentation constante de très grosses fortunes. En résumé, il y a d’un côté de plus en plus acheteurs potentiels, tandis que de l’autre, l’offre reste limitée. Et n’oublions pas le fait qu’un fonds aussi structuré n’existait pas. »

Pietro Giuliano

Le marché des voitures historiques a en effet atteint des proportions considérables et on estime qu’il atteindra environ 43 milliards de dollars cette année (contre 309 milliards en 2020). Ce marché est globalement déconnecté des marchés financiers et des autres actifs réels, tout en ayant un profil de risque plus bas. Pour bien faire les choses, l’équipe d’Azimut a travaillé pendant une longue période en étroite collaboration avec la Commission de surveillance du secteur financier (la Consob luxembourgeoise), de façon à créer un fonds irréprochable en tous points. Chaque détail a été contrôlé et approuvé par la Commission : de la méthode de sélection des actifs, jusqu’aux voitures elles-mêmes, en passant par la sélection des lieux où elles seront conservées. Concernant la structure financière, il s’agit d’un fonds perpétuel, c’est-à-dire à durée illimitée, avec possibilité de désinvestissement annuel. Quant au calcul de la valeur nette d’inventaire (NAV), il est trimestriel. L’investissement minimal requis est de 125.000 euros, ou 1 million pour les investisseurs collectionneurs, qui bénéficient cependant d’une série d’avantages et d’opportunités pour leurs collections, tels que des services d’assistance et des conseil personnalisés.

La seule obligation est de rester dans le fonds pendant au moins deux ans, ce qui, comparé aux durées beaucoup plus longues des fonds investissant dans des actifs privés, constitue une opportunité considérable. Et on peut en dire autant des rendements attendus. « Le secteur croît chaque année entre 7 et 10 % », souligne Giuliani, « et nous sommes convaincus qu’en ajoutant notre gestion active, nous générerons des rendements nettement plus élevés. » Les investisseurs n’ont pas tardé à répondre : au cours des six premiers mois ayant suivi la création de ce fonds, plus de 100 millions ont été collectés.

Concernant les voitures dans lesquelles le fonds investit, l’objectif est d’acquérir des pièces uniques ou très rares, dont la valeur dépasse le million d’euros, et ayant déjà atteint un très haut niveau de désirabilité internationale. Bien sûr, les modèles Ferrari seront majoritaires dans le portefeuille, mais elles ne représenteront globalement pas plus des deux tiers des voitures acquises. Actuellement, les achats sont orientés vers le secteur de la compétition, prototypes et voitures de course, qui sont pour le moment parmi les plus recherchées du marché, et qui composent à ce titre environ la moitié des voitures du portefeuille. Et ensuite ? « Maintenant que le fonds est devenu une référence mondiale pour les collectionneurs, il est temps d’étendre notre champ d’action », conclut Giuliani. « Nous travaillons au lancement du fonds aux États-Unis, le plus grand marché de la collection automobile, ainsi que dans les 18 pays où Azimut est déjà présent. »

Par Aldo Bolognini Cobianchi

2560 1440 High Level Communications

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