En ces temps d’inquiétudes, de tensions géopolitiques et de placements volatils, il est peut-être temps de revenir à l’essentiel : investir dans ce qui a vraiment de la valeur. Pas dans de savants programmes spéculatifs, mais dans l’harmonie, le calme et la beauté. En d’autres termes dans la qualité de vie. C’est le crédo de la Compagnie du Zoute depuis plus d’un siècle.
Des terres salées et sablonneuses de Knokke aux dunes d’Hardelot en passant par la côte tranquille de Cadzand idéale pour se vider la tête, la Compagnie du Zoute, fondée en 1908 par la famille Lippens, fait figure de référence avec ses projets hauts de gamme axés sur le confort de vie à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur, et sur une symbiose entre habitat, nature et loisir. Si la digue knokkoise ressemble à un « mur de béton » comme tant d’autres sur notre littoral, le Zoute profite d’un environnement privilégié qui ne serait pas ce qu’il est sans la Compagnie qui porte son nom. Les sentiers et ruelles étroites typiques serpentant entre les jardins des villas y ont formé la toile de fond du développement architectural ultérieur, celui d’une station balnéaire pour gens aisés, mais aussi un endroit où il fait bon flâner, à pied ou à vélo, avec de nombreuses options pour se détendre et une réserve naturelle unique. L’entreprise a voulu bâtir des lieux « où la vie reprend son souffle, où l’on peut se ressourcer, refaire le plein d’énergie, où la sensation de vacances est omniprésente, c’est ce que j’appelle le vrai luxe », dit son CEO Joris Vrielynck. « Et au bout du compte il s’agit également d’investissements rentables, durables, qui ont souvent pris beaucoup de valeur au fil des années. » On en parle.
Lobby : Joris, si vous deviez caractériser ce qui rend la Compagnie du Zoute différente, vous diriez quoi ?
Joris Vrielynck : Ce qui, selon moi, la distingue des projets classiques c’est son exceptionnelle vision à long terme. Chez nous, pas de lotissements édifiés à la va-vite qui visent à maximiser le profit, mais des réalisations réfléchies de biens AAA synonymes de qualité, tant pour la situation que pour le public visé, avec une attention particulière pour la nature, l’architecture et l’esthétique. Chaque projet veut contribuer à une plus grande harmonie, entre humain et environnement, entre habitation et mode de vie, entre vie privée et vie sociale. Si la Compagnie trouve aussi à faire ailleurs, sur la côte ou à l’intérieur des terres, Knokke reste son socle de prédilection et de tradition, une marque en soi qui incarne le style, la sérénité, l’art et le prestige. C’est là où tout a commencé et où on donne toujours le ton. S’il ne fallait qu’un exemple, je citerais le projet « Magere Schorre », dans une rue tranquille au coeur du Zoute près du golf. Neuf villas exclusives et uniques, conçues par des architectes renommés, dans un cadre discret où l’on respire, espace, calme, verdure, architecture intemporelle et finition soignée, toutes choses qui deviennent rares sur nos côtes de plus en plus fréquentées.
LB : La Compagnie du Zoute n’en cherche pas moins des débouchés ailleurs, notamment à l’étranger. On peut même dire qu’en France et en Hollande elle essaie de mettre au goût du jour des endroits que peu de gens connaissent dans nos contrées.
JV : Cadzand était, en effet, une sorte de « secret caché » aux portes de Knokke, juste au delà la frontière avec les Pays Bas, à une dizaine de minutes en voiture et une trentaine à vélo. Ce petit village zélandais était passablement endormi et vieilli, nous avons contribué à le dynamiser, dans un cadre initié par la commune de Sluis il y a une bonne quinzaine d’années. Les chantiers immobiliers y sont désormais nombreux, mais nous avons été les premiers à nous y intéresser. Si l’intention n’est pas d’en faire un Knokke néerlandais, c’est néanmoins une belle opportunité à saisir même si, fiscalement, le marché n’est pas si facile pour les investisseurs chez nos voisins du nord. Un projet comme Duinhof Noord participe au cachet élégant d’une station balnéaire où charme et luxe font désormais bon ménage. On n’y trouve pas d’énormes tours à appartements, mais des résidences raffinées dans le style anglo-normand typique, avec encore de larges étendues de sable et de terre vierges. Bref, un endroit où Belges et Hollandais qui savent profiter de la vie peuvent bénéficier du calme et de la sécurité, dans un cadre 100 % naturel, plage, dunes, et même top restaurants à distance de marche. Dans un monde où tout bouge chaque jour un peu plus vite, c’est devenu un havre de paix rêvé où jeter l’ancre.
LB : La Zélande, on comprend, c’est à un jet de sable, mais pourquoi Hardelot et la Côte d’Opale, à près de 200 kms de Knokke ?
JV : Notre intérêt ne date pas d’hier. La Compagnie y est active depuis le début des années 2000, attirée par certaines similitudes avec son Zoute natal, même architecture, même réserves naturelles, deux golfs 18 trous prestigieux, un club de voile, des pistes cyclables qui courent à travers les pins. Tout cela à deux heures et demie de Bruxelles. Nous venons d’y concrétiser le projet dont nous rêvions, baptisé Odunes, 108 appartements de grand standing, répartis en quatre immeubles de quatre étages nichés entre forêt, dunes, et greens de golf, surplombant la mer, à quelques pas du centre-ville et de la plage. Où que l’on pose le regard, on est entouré de nature dans toutes les directions, et on profite de couchers de soleil à couper le souffle. Entre classe à la française et goût britannique pour le sport et la verdure. Plus qu’un investissement, c’est une expérience de vie.
LB : Pour conclure, quand on vous dit « make investment great again », quelle réflexion cela vous inspire-t-il ? L’an dernier, le chiffre d’affaires de votre société a augmenté de 30 % mais son bénéfice a chuté de 50 %, aucun dividende n’a été versé, y a-t-il péril en la demeure ?
JV : Absolument pas. C’est très simple, et ce n’est pas une surprise, cela concerne l’ensemble des promoteurs immobiliers souvent moins bien lotis que nous. Après le covid et avec la guerre en Ukraine, la hausse de l’inflation, des taux d’intérêt et des coûts de construction a été significative sans que l’on puisse complètement la répercuter sur le prix de vente du logement, donc nos marges ont diminué. Mais nos fonds propres restent solides et nous avons préféré garder les liquidités dans la société pour investir dans le futur. Cela a, bien sûr, son prix, mais « make investment great again » pour la Compagnie du Zoute, vous l’avez compris, cela signifie que l’on investit dans la brique mais surtout dans un « lifestyle », dans la qualité plutôt que dans la quantité, dans ce qui prend de la valeur à long terme plutôt que dans le rendement à court terme, dans le respect de la nature et dans un environnement inspirant pour des activités physiques et récréatives qui sont partie intégrante des projets. C’est, j’ose dire, ce qui nous rend unique.
Photo de couverture: A Hardelot, sur la Côte d’Opale, la Compagnie Het Zoute a dévoilé « Odunes », un projet résidentiel doté d’élégants appartements nichés entre la forêt, les dunes et les prestigieux terrains de golf alentours.