Mis à jour le 7 septembre 2023

A la recherche d’un secteur contre-cyclique !

Par Shana Devleschoudere
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Whitestone Group, Sandro Ardizzone et Frédéric Pouchain, se distingue en tant que holding d'investissements spécialisé dans le Private Equity.

Whitestone Group, Sandro Ardizzone et Frédéric Pouchain, se distingue en tant que holding d'investissements spécialisé dans le Private Equity.

S’il y a bien une thématique qui est à la mode dans le monde merveilleux de la Finance, c’est l’investissement en… Private Equity ! Mais que se cache-t-il exactement derrière cet anglicisme peu sexy ? Dans le cadre de notre série « Devant la réalité des marchés, où et comment investir ? », nous allons tenter de vous l’expliquer avec deux experts en la matière. Et quand on vous dit que la matière est d’or, ça va tout de suite vous intéresser !
Frédéric Pouchain et Sandro Ardizzone, tous les deux la quarantaine vaillante, sont les fondateurs du groupe Whitestone. Le premier nous en explique la genèse : « Le projet est né de la concordance de 3 événements. Primo, en 2011, la CNP (Compagnie Nationale à Portefeuille) fut retirée de la bourse suite à la décision de la famille Frère de rendre l’entreprise privée, ce qui allait diminuer ses capacités d’investissement pendant un certain temps. Secundo, Sandro Ardizzone, mon collègue à la CNP, et moi-même, étions à un moment opportun de nos vies (proche de la quarantaine), pour nous ouvrir à de nouveaux horizons et en particulier l’entrepreneuriat. Tertio, la crise financière de 2008 a clairement démontré l’importance d’être proche de ses investissements afin de mieux contrôler les risques et les coûts. Nous avons donc décidé de lancer le projet Whitestone en 2012 ».
C’est ici que ça devient intéressant pour notre feuilleton de cette semaine : quelle est l’activité principale de Whitestone ? Notre interlocuteur enchaîne : « Son activité historique est l’investissement en actifs cotés (actions & obligations). Même si ce type d’investissement implique d’avoir une structure régulée lorsqu’il est ouvert à des tiers, il était possible de commencer avec des ressources financières limitées à l’époque. En 2018, nous avons pris un virage stratégique majeur en lançant l’investissement en Private Equity. En d’autres termes, au lieu de n’investir que dans des actifs cotés, nous avons également décidé d’investir directement dans des sociétés non cotées ». Nous y voilà : un investissement en Private Equity consiste donc à prendre une participation dans une société non cotée et de la développer sur le long-terme. Pour un investisseur, c’est aussi une opportunité de diversification patrimoniale. Enfin, cette façon d’investir son argent place les investisseurs à l’écart des fluctuations des marchés financiers, les sociétés placées en portefeuille n’étant pas cotées.
Un des premiers « gros coups » de Whitestone est le rachat, en janvier 2021, de Gold & Forex International, le spécialiste bien connu du commerce des billets de banque étrangers, ainsi que celui des pièces et… lingots d’or (nous y voilà !). « GFI a directement éveillé un intérêt tout particulier auprès de l’équipe Whitestone. Cela nous a semblé être une évidence que ce dossier entrait parfaitement dans la stratégie de diversification du Groupe. Etant donné nos activités d’investissement en actifs cotés, il nous fallait dénicher un secteur nous permettant d’être défensif, voire « contre cyclique ». En effet, la bourse pouvant parfois se révéler mauvaise pour toute une série de facteurs exogènes à la gestion, nous recherchions un coussin de protection. L’or était notre coussin. Nous ne connaissions pas grand-chose à cet actif mais étions compétents en matière d’industries régulées. De plus, cela semblait pertinent dans le modèle économique d’une holding et crédible dans l’environnement actuel qui est de plus en plus incertain, voire incontrôlable. Aujourd’hui, GFI fait partie du Whitestone Group, lui-même composé d’une dizaine de participations majoritaires et minoritaires. Investir dans Whitestone, c’est par définition, investir dans GFI et donc, posséder de l’or sans devoir en acheter ». Un raisonnement qui semble naturel mais auquel il fallait penser !
Pour en savoir plus sur ce groupe en pleine croissance, rendez-vous dès mercredi prochain dans le nouveau magazine LOBBY (www.lobbymag.com). Ou bien lors de son Forum du même jour, à AUTOWORLD, en soirée.
En attendant, puisqu’avec AUTOWORLD on parle de voitures, saviez-vous qu’il existe un modèle… en or ? Eh oui ! C’est la Lamborghini Aventador. En effet, sa carrosserie est couverte par 25 kilos d’or pur. De quoi véritablement rouler… sur l’or !