Publié le 9 février 2024

A l’émotion, elle préfère la raison…

Par High Level Communication
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Laurence Massart, figure discrète et incontournable de la justice belge, a été élue "Femme de l’année" aux LOBBY AWARDS. Elle incarne une justice humaine, où chaque voix est entendue et chaque droit est défendu. Cet Award récompense son engagement sans faille envers la démocratie et les droits fondamentaux.

Laurence Massart, figure discrète et incontournable de la justice belge, a été élue "Femme de l’année" aux LOBBY AWARDS. Elle incarne une justice humaine, où chaque voix est entendue et chaque droit est défendu. Cet Award récompense son engagement sans faille envers la démocratie et les droits fondamentaux.

Dans le cadre des Lobby Awards, après vous avoir présenté le Leader masculin, Peter Piot, la semaine passée, attardons-nous maintenant sur la Leader féminine de l’année, Laurence Massart.
Quelles femmes ont marqué l’année dernière en Belgique ? Telle est la question que s’est posée le jury des Lobby Awards afin d’élire la Leader féminine de 2023. Beaucoup d’idées ont fusé : Virginie Efira (Lauréate d’un César), Emma Meesseman (Capitaine des Belgian Cats, championne d’Europe de Basket), Diane Govaerts (CEO de l’entreprise de transport Ziegler, élue Manager de l’Année) et même l’humoriste et actrice Nawell Madani pour sa série « Jusqu’ici tout va bien » qui a cartonné sur Netflix. Mais celle qui a remporté tous les suffrages et donc décroché l’Award, c’est Laurence Massart, la première présidente de la cour d’appel de Bruxelles et présidente du procès d’assises des attentats de Bruxelles.
L’indépendance, l’humanité et l’audace avec lesquelles Laurence a mené à bon terme ces audiences historiques en ont fait LA personnalité incontournable de 2023. Mais, paradoxalement, sa discrétion aussi. En effet, Laurence Massart n’est pas du genre à s’afficher dans les médias, qui sont pourtant demandeurs.
Eh oui, vous aurez du mal à trouver quelque part une interview qui vous permettrait d’en apprendre plus sur la personnalité de cette femme respectueuse. Non, on ne connaît Laurence Massart qu’au travers de sa profession, et c’est très bien comme ça. Ce que confirme le journaliste Thomas de Bergeyck dans le magazine LOBBY : « Laurence Massart ne s’est pas affichée en quatre par trois dans toute la presse et, pourtant, elle a été l’une des personnalités les plus brillantes en 2023. Quelle tâche exigeante que de rendre la justice dans un dossier si sensible que celui des attentats de Bruxelles. À l’émotion, elle a préféré la raison. Présidente de la Cour d’assises spéciale, elle ajoute, avec cet Award du Leader féminin, un autre titre à celui déjà prestigieux de Femme de l’année du magazine Elle ». Et Thomas n’oublie pas de souligner son « âpreté au travail ». Ce qui lui fait un point commun avec notre Leader masculin, Peter Piot.
Laurence Massart n’est pas arrivée là par hasard. Parmi les grandes affaires qui ont marqué sa carrière, on note pêle-mêle : le procès d’assises de Mehdi Nemmouche, après l’attentat du Musée juif de Bruxelles, l’affaire Pineau-Valencienne, ex-PDG du groupe Schneider, aussi, et également l’affaire dite des « quatre de Butare« , liée au génocide rwandais. En 2010, c’est elle aussi qui officiait en correctionnelle lorsque Citibank fut condamnée en marge de la crise américaine des subprimes ou, encore, en appel lors du jugement de la catastrophe de Ghislenghien.
Partout, les mêmes compliments dithyrambiques sont dans la bouche de ceux qui ont eu l’occasion de se frotter à notre juge : « Main de fer dans un gant de velours« , « une juge qui connaît ses dossiers sur le bout des doigts, quel que soit leur volume » et encore,  « une magistrate qui impose naturellement le respect, impartiale et intègre« .
Mais ce n’est pas parce qu’on cultive la discrétion qu’on se laisse marcher sur les pieds… Laurence Massart a un sacré caractère et elle l’a prouvé en introduisant un double recours – devant le tribunal de première instance et le Conseil d’État – contre l’État belge. En effet, le Ministre de la Justice ayant bloqué sa demande de prolongation de mandat, pour des raisons d’alternance linguistique, avec la fonction de procureur général. Sûre de son fait, elle a gagné devant les deux instances et infligé, par la même occasion, un sacré camouflet à Vincent Van Quickenborne, le Manneken Pis en chef qui nous servait de Ministre de la Justice à l’époque…
Pour terminer, comme dans chaque catégorie des Lobby Awards, le jury a désigné deux nominées qui n’ont pas été loin de remporter le prix. Il s’agit de la cycliste Lotte Kopecky, première cycliste sacrée « sportive de l’année« . L’Anversoise a vécu une mémorable saison 2023 : triple championne du monde (sur la route et deux fois sur piste), maillot jaune du Tour de France féminin durant sept jours, victorieuse du Tour des Flandres et du Circuit Het Nieuwsblad. Excusez du peu ! Tout cela, on l’espère, avant une médaille d’or aux JO de Paris cet été ?
Dans un tout autre style, notre Jury a choisi Diane von Fürstenberg comme deuxième nominée. Créatrice de mode, femme d’affaires et philanthrope belgo-américaine à qui une expo a dernièrement rendu un bel hommage au Musée Mode et Dentelle de Bruxelles.
Si vous voulez en savoir un peu plus sur Laurence Massart, allez dans le dernier magazine Lobby, ICI.
En attendant, et en restant dans le domaine de la justice, saviez-vous qu’on nous promet de libérer la façade principale du Palais de Justice de Bruxelles, pour cette année encore, de ses échafaudages ? A mon avis, entre vous et moi, ça sent l’acte politique à plein nez au vu des élections qui suivront. Non 
 
 

 
Chers amis,
Vous connaissez tous Alexia Bertrand qui n’est autre que la première fille du Baron Luc Bertrand, le président non exécutif du Groupe Ackermans & Van Haaren.
Alexia Bertrand est juriste de formation, parfaitement trilingue français, néerlandais et anglais, profondément libérale tout en ayant une grande ouverture sociétale.
Passionnée de politique, membre du MR, elle rejoint l’Open VLD en tant qu’élue flamande. Elle entre au gouvernement en qualité de Secrétaire d’Etat fédéral au Budget et à la Protection des Consommateurs.
Consciente des dangers que représente la montée des positions extrémistes dans notre pays, au Nord, par l’extrême droite et à Bruxelles et en Wallonie, par les Ecolos et le PTB, Alexia Bertrand s’érige contre toute forme de populisme. Pour elle, le populisme représente un réel risque pour notre démocratie.
Ce sera le thème de la conversation qu’elle aura avec le journaliste politique Christophe Giltay dans le cadre des « Rencontres de L’Eventail » le 20 février prochain de 12.00 à 14.30 au Cercle Royal Gaulois Artistique & Littéraire.
Si vous souhaitez participer à ce débat-conférence organisé par nos associés de L’Eventail, cliquez sans tarder sur le lien de L’Eventail suivant
www.eventail.be/nos-rencontres.