Publié le 5 avril 2024

Les maîtres de Knokke-Heist

Par High Level Communication
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Jan Morbee, Bourgmestre, et Astrid Mestdach, première Echevine, insufflent un nouvel élan à Knokke-Het-Zoute. Dans une interview croisée accordée au magazine Zoute Paper, ils dévoilent leur vision commune pour la cité balnéaire. Leur engagement se traduit notamment par la préservation de son identité architecturale et un développement respectueux de l'environnement.

Jan Morbee, Bourgmestre, et Astrid Mestdach, première Echevine, insufflent un nouvel élan à Knokke-Het-Zoute. Dans une interview croisée accordée au magazine Zoute Paper, ils dévoilent leur vision commune pour la cité balnéaire. Leur engagement se traduit notamment par la préservation de son identité architecturale et un développement respectueux de l'environnement.

Si, pour certains, Knokke-Het-Zoute rime avec calme et farniente, pour d’autres, la vie dans la commune est loin d’être un long fleuve tranquille…
C’est le cas notamment de ceux qui ambitionnent de diriger la cité balnéaire. Depuis le décès de Léopold Lippens, il y a trois ans, le poste de Bourgmestre attise les convoitises. Piet De Groote, qui avait pris la succession directe en tant que Premier Echevin, est aujourd’hui hors-jeu, on le sait. Par le jeu de chaises musicales, c’est à présent Jan Morbee qui préside aux destinées de Knokke-Heist … au moins jusqu’en octobre. Et, à côté, il y a une personnalité qui monte : c’est l’actuelle première Echevine Astrid Mestdach, 29 ans et un avenir qui s’annonce brillant pour la jeune femme.
Notre partenaire, le magazine Zoute Paper (www.zoutepaper.be), propose dans son numéro de Printemps une interview croisée de ces deux édiles de premier plan, dont question ci-avant. Nous vous en proposons ici les meilleurs extraits, en primeur.
L’intérêt, quand on a deux personnes en interview, c’est que chacune parle de l’autre. Nos deux interlocuteurs du jour se sont donc prêtés au jeu. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont l’air de s’apprécier. Ainsi, le Bourgmestre dit de son Echevine : « Astrid a étudié les sciences économiques au Lycée de Berlaymont à Waterloo et la gestion d’entreprise avec une spécialisation en marketing à Louvain. Elle s’est ensuite attelée à la gestion des affaires internationales à Madrid. Elle parle donc parfaitement le néerlandais, le français et l’anglais. Avant de devenir Echevine dès sa première élection en 2018, à l’âge de 23 ans, elle travaillait comme gérante de restaurant, chef de projet et stagiaire en gestion chez Lidl. Elle connaît donc la vie professionnelle du bas au haut de l’échelle ». Et l’Echevine de répondre : « Jan est Echevin depuis 2014. Aux élections de 2018, il a obtenu le plus grand nombre de voix de préférence parmi les membres actuels du conseil communal. Il est père de deux filles. Ingénieur industriel de formation, il a longtemps dirigé une grosse affaire familiale du secteur de l’électroménager, établie sur l’avenue Lippens, qui a été cédée entre-temps. C’est un adepte fervent du triathlon et du golf ». On constate que les deux édiles connaissent le parcours de l’autre sur le bout des doigts. Et c’est tant mieux !
On le sait, 2024 sera une année d’élections capitales (et difficiles !) en Belgique. En juin, mais aussi en octobre où nous élirons nos nouveaux Bourgmestres. Alors, quelles sont les priorités à Knokke ? Pour celle qui a aussi la charge de l’urbanisme, préserver l’identité de la commune est primordial : « Nous prônons un retour aux sources de notre commune. Nous entendons préserver le charme intangible de son architecture traditionnelle, avec ses avenues et ses sentiers à dimension humaine, avec sa digue et sa plage destinées avant tout à la détente et au repos, dans le calme. Nous avons fait une croix sur tous les projets de construction en hauteur. Nous ne voulons plus de méga-villas qui obstruent la vue des voisins et les privent de soleil. Nous nous engageons également en faveur d’une vision plus stricte où les valeurs fondamentales des quartiers prévalent. Nous voulons revenir à un bon équilibre entre l’architecture authentique du quartier et l’ouverture à des éléments contemporains, en ayant toujours à l’esprit le respect de l’environnement ». Voilà qui est dit, et bien dit !
Pour découvrir l’intégralité de l’interview de deux des maitres de Knokke-Het-Zoute, rendez-vous dans le magazine Zoute Paper de Printemps en accès direct et libre, ici.
En attendant, pour revenir à feu Léopold Lippens le flamboyant, savez vous que Léopold s’écrit Leopold en flamand ? Comme souvent, tout est dans l’accent. Et Léopold y tenait : gare à celui qui faisait la faute !