Publié le 16 mai 2022

Dom Pérignon dévoile le rosé vintage 2008, frisson de l’inconnu

Par Shana Devleschoudere
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Lorsque Dom Pérignon choisit d’être rosé, c’est au nom de la liberté : liberté de s’aventurer, de s’affranchir des conventions, pour repousser les limites de la création. Né de ce désir d’oser, Dom Pérignon Rosé saisit le rouge du pinot noir dans son éclat originel et capture sa puissance vitale dans un assemblage téméraire et assumé. Apprivoisé durant près de douze années d’une transformation en cave lente et maîtrisée, Dom Pérignon Rosé se révèle sauvage et charnel, clair et obscur, magnétique. Sa vibration s’habille du frisson de l’inconnu et inviteà l’exploration.

Jouer avec les codes, les bousculer, oser. Interroger son savoir-faire et son expérience en se risquant jusqu’aux frontières de la création. C’est ce qu’offre la liberté de Dom Pérignon Rosé lorsqu’il s’empare d’un millésime. Véritable archétype du classicisme champenois, l’année 2008 offre un terrain de jeu rêvé. Dom Pérignon Rosé s’y aventure en jouant de toutes les nuances du pinot noir pour révéler la radicalité de Dom Pérignon Rosé Vintage 2008.

Le miracle insolent de l’année 2008

Dom Pérignon Rosé Vintage 2008 s’inscrit dans une décennie solaire. Au cœur de celle-ci, le millésime détonne : gris et voilés, le printemps et l’été sont marqués par un déficit de chaleur mais aussi de lumière. Lorsque miraculeusement – comme en 2000, en 2006 ou pour le mythique millésime 1996 – soleil et vents de septembre viennent retourner la situation. Alors, au-delà de toutes les espérances, la maturité tant attendue s’impose pour s’épanouir dans un équilibre inédit, haut perché.

Un assemblas radical

Ce fruit déclamé haut et clair, cette persistance aromatique remarquablement intense, cette cohérence totale ouvrent tous les champs des possibles. S’affranchissant des canons champenois, réinterprétant les conventions, Dom Pérignon libère le millésime 2008 à travers un assemblage téméraire construit sur les pinots noirs des parcelles des “Chants de Linottes” à Hautvillers et des “Vauzelles”à Aÿ. Leur fruité et leur structure mettent en tension la précision et l’éclat naturel des vins avec encore plus de chair et de gravité. L’harmonie, quête fondatrice de Dom Pérignon, se construit ici sur des contrastes et des oppositions parfois aux limites de la contradiction.

Appréhender la puissance vitale du chhampagne

Cette puissance vitale, cette pleine souveraineté a exigé de repousser parfois les frontières du savoir-faire, tant lors de la conduite de la vigne que pour les macérations. Ensuite, près de douze années d’une transformation lente et maîtrisée en cave ont permis de l’apprivoiser, de la conquérir afin que les jeux de l’assemblage s’harmonisent. Jusqu’à ce que le Chef de Cave décide de révéler Dom Pérignon Rosé Vintage 2008 au grand jour.Dans un bouquet de framboise et de fraise sauvage ponctué de violette – note emblématique du terroir d’Hautvillers – les premières sensations se déploient. La trame acide, signature du millésime, s’enroule dans la structure du pinot noir pour faire vibrer le cœur du vin.

Une invitation à la transgression

Sauvage et charnel, clair et obscur, résolument magnétique, Dom Pérignon Rosé Vintage 2008 propose de porter un regard neuf sur Dom Pérignon Rosé.En ouvrant de nouvelles perspectives, il offre une expérience différente. Et invite à une délicieuse transgression. Car lorsque Dom Pérignon choisit d’être rosé, c’est au nom de la liberté.

Les saisons

Un ciel gris et voilé domine l’année viticole 2008, si singulière dans une décennie solaire à la générosité insolente. Le printemps et l’été sont marqués du même déficit de la lumière et des températures. C’est septembre qui, tardivement et miraculeusement, fait le millésime. Au moment-même où débute la vendange (le 15 septembre), les conditions sont enfin parfaites : un plein soleil et des vents soutenus nord / nord-est. Pour tirer parti d’un tel retournement de situation, la cueillette est très étalée. La maturité se révèle au-delà de toute attente dans un équilibre inédit, haut perché. L’état sanitaire est impeccable.

Le nez

Le bouquet s’ouvre instantanément sur la framboise et la fraise sauvage. Des notes poudrées d’iris et de violette se mêlent rapidement au fruit et s’installent. À la respiration, on voit finalement poindre de nuances plus vertes, plus proches du troène, de l’angélique et de la feuille de camphrier.

La bouche

Les premières sensations sont tactiles, charnues, soyeuses. Elles se déploient, comme une caresse qui progressivement se fait plus ferme. La trame acide, signature du millésime, s’enroule dans la structure du pinot et fait vibrer le cœur du vin. La finale s’affirme et persiste dans un parfum de pivoine et de poivre blanc.