Mis à jour le 30 mai 2022

LE PLAISIR, PLUS FORT QUE L’ARGENT ?

Par Shana Devleschoudere
Partager sur Partager sur Linkedin
Chez les initiés, Christine Mostert n'est pas n'importe qui. Tout le monde connait son nom et sait l'influence qu'elle peut avoir auprès d'investisseurs potentiels dans le domaine de l'art.

Chez les initiés, Christine Mostert n'est pas n'importe qui. Tout le monde connait son nom et sait l'influence qu'elle peut avoir auprès d'investisseurs potentiels dans le domaine de l'art.

En cette fin de semaine, nous poursuivons notre série sur les options d’investissements divers, avec un focus d’actualité : l’art… et son marché !
S’il est un marché en plein boom, c’est bien celui-là. L’art n’a jamais généré autant de transactions : que ce soit l’art plastique, la peinture, la sculpture, le dessin, la gravure ou la photographie, … (on ne va pas vous faire toute la liste !), il se trouve toujours un amateur prêt à investir.
Tout d’abord, il faut préciser qu’il s’agit d’un marché très particulier. Si, dans la plupart des cas, un investissement est destiné à rapporter une plus-value à son auteur, on est ici dans une autre logique. On marche le plus souvent au coup de cœur, on flashe sur une œuvre. Et l’investissement n’est pas obligatoirement destiné à rapporter de l’argent mais à se faire du bien, à se faire plaisir. Certains ont une vision plus large et voient aussi leur investissement comme un soutien à l’art et aux artistes. Ces derniers sont particulièrement utiles et indispensables dans la société d’aujourd’hui, la crise du Covid nous l’ayant rappelé de façon violente.
On l’a compris, il s’agit d’un marché à part, régi par ses propres codes. C’est pourquoi, il nous semblait opportun d’en parler avec une spécialiste : Christine Mostert. Cette dernière est Art Advisor chez Puilateco, la banque privée bien connue. Pas besoin d’être parfait bilingue pour comprendre la fonction de notre interlocutrice et comprendre le poste qu’elle occupe. « Un service intégré, dédié entièrement à ce type de conseil » explique-t-elle. Et à l’écouter, c’est nécessaire : « Le marché de l’art ayant évolué et les règles fiscales également, il était opportun d’offrir ce service dans le cadre d’une gestion de patrimoine, au sein d’une banque privée ».
Engagée en 2010 chez Puilateco, Christine Mostert n’est pas n’importe qui dans le microcosme du marché de l’art en Belgique. Chez les initiés, tout le monde connaît son nom et sait l’influence qu’elle peut avoir auprès d’investisseurs potentiels. Il faut dire qu’elle maîtrise particulièrement le sujet. Après des études en Histoire de l’art, elle a fait ses armes chez Christie’s.
« J’y ‘ai travaillé pendant presque 20 ans. Ces années ont été très formatrices. Elles m’ont permis de comprendre le marché de l’art de l’intérieur, au niveau national et international, d’en connaître les différentes facettes et d’appréhender son évolution. Le travail et les échanges avec mes collègues de Londres, Paris, Genève, Amsterdam ou New York, tous spécialisés dans les différents domaines de l’art, m’ont énormément appris sur les œuvres, les objets, leur histoire et leurs collectionneurs. C’était un parfait complément à mes études ». On vous l’a dit : une spécialiste !
À un tel puit de connaissances dans son domaine, on a envie de poser plein de questions. Comme, par exemple, les secteurs les plus recherchés par les investisseurs. On l’a vu, l’art est pluriel mais certaines formes sont plus prisées que d’autres : « L’art contemporain reste une grande tendance, qui évolue plus rapidement, avec un grand nombre d’œuvres qui arrivent régulièrement sur le marché. À côté de cela, il y a de plus en plus d’intérêt pour les montres de collection ou pour les voitures anciennes, des segments par nature plus masculins sur lesquels beaucoup d’événements sont organisés, en Belgique notamment. Les grandes salles de vente proposent aussi des enchères sur des segments plus nouveaux comme les bandes dessinées, mais dans ce cas l’offre aura tendance à suivre le marché ».
Aujourd’hui, Christine s’épanouit en conseillant et orientant les clients de Puilaetco selon leurs envies : « Ce service de conseils en gestion de patrimoine artistique est interne à la banque et dédié à nos clients, en toute impartialité et transparence. Il leur permet, entre autres, d’avoir une vision holistique de leur patrimoine, aux côtés de leurs avoirs financiers ou immobiliers par exemple. Et de pouvoir envisager les décisions à prendre dans ce domaine particulier ». Un service tout en un donc qui, au vu de la santé du marché de l’art, a encore de beaux jours devant lui.
Si vous voulez mieux connaitre Christine Mostert et les services qu’elle rend dans le domaine de l’art, allez sur le tourne-page du magazine LOBBY 55.En attendant, ce week-end, faites de beaux rêves en pensant à la Marylin de Warhol qui s’est vendue dernièrement à 195.000.000 de dollars…