Le golf, c’est pour la vie
Par Shana Devleschoudere Le golf est un sport de persévérance, mais parfois, trop... c'est trop !Le golf est un sport de persévérance, mais parfois, trop... c'est trop !
« Cette fois, c’est fini, j’arrête le golf ». Cette phrase, vous l’avez certainement déjà pensée, ou même énoncée. Sans doute après une partie où vous n’avez pas touché une balle, au propre comme au figuré si cela vous arrive encore de réaliser un air shot. Une partie où vous avez passé plus de temps à scruter les sous-bois ou le rough épais plutôt que de vous concentrer sur votre stratégie de jeu et la distance de vos clubs. Votre bouderie golfique a alors duré une soirée, une journée, une semaine, un mois ou même un hiver. Mais vous vous êtes finalement retrouvé sur le tee n°1 du parcours de votre home club ou de votre destination de vacances, avec un(e) partenaire de jeu et cette même envie de recommencer et de repartir de l’avant, peu importe finalement le résultat. Et puis le golf, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas… même s’il faut parfois plusieurs semaines, de préférence avec un teaching pro, pour retrouver un semblant de swing !
À ce niveau, l’exemple vient bien sûr d’en haut. À l’instar de Tiger Woods, prêt à revenir à nouveau sur les greens, et pas uniquement pour faire de la figuration si l’on en croit les observateurs avertis de l’autre côté de l’Atlantique. Le Tigre jouera normalement avec son fils Charlie, mi-décembre au désormais traditionnel PNC Championship. Il pourrait même s’aligner au Hero World Challenge, le tournoi qu’il organise sur le PGA Tour, s’il se sent à nouveau compétitif. Alors qu’il n’a plus rien à prouver depuis longtemps, Tiger ne semble donc pas encore mûr pour la retraite à l’aube de ses 50 ans.
Dans le même ordre idée, Nicolas Colsaerts, qui a fêté ses 41 ans, ne va pas arrêter non plus le golf du jour au lendemain. Certes, il a perdu sa full card sur le DP World Tour, mais ses derniers résultats démontrent qu’il a encore tout à fait le niveau pour s’y accrocher ! Et ce que ce soit sous le vent écossais ou dans la chaleur des Emirats. Vice-capitaine victorieux de la dernière Ryder Cup, le “Coels” devrait bénéficier de quelques invitations pour les tournois importants, notamment du côté de Dubai où il a élu domicile. Sans oublier que sa catégorie lui permettra de disputer une bonne douzaine de tournois. À lui de démontrer qu’il a gardé l’envie d’évoluer au plus haut niveau… européen, alors que Thomas Detry et Adrien Dumont de Chassart auront quant à eux l’occasion de défier le top mondial sur le PGA Tour.
À vrai dire, le seul qui a décidé de prendre une semi-retraite en cette fin de saison, c’est… notre collègue Rudy Bauwens. À l’aube de ses 70 ans, le rédacteur et traducteur néerlandophone de Play Golf depuis plus de 20 ans, a décidé d’arrêter sa collaboration, tout en continuant notamment ses commentaires de snooker sur Eurosport. Il épaulera cependant deux jeunes collègues (un néerlandophone et un francophone) dont vous retrouverez le nom et la plume l’an prochain. Nous souhaitons bon vent à Rudy, en espérant que sa semi-retraite lui permette de jouer davantage au golf.
La couverture du magazine Play Golf, édition Hiver. En vente en librairies ! Retrouvez également la nouvelle édition en ligne ici.
Explorez des horizons golfiques sans frontières dans notre numéro spécial « Évasion Golfiques« . Un numéro qui promet de repousser les frontières du golf et de vous emmener vers des horizons inattendus. Préparez-vous à vivre une aventure golfique sans limites !