Par Thibault Balthazar
Cette année, Playgolf vous emmène à la découverte de « grandes maisons » belges. Des institutions locales qui, grâce à leur amour de la cuisine, vous permettent d’entrer au palais des plaisirs gustatifs. Du club de golf à la fourchette, nous nous sommes rendus pour ce numéro du côté de Renaix, chez le chef Didier Bourdeaux.
Maison D., c’est l’histoire d’un couple passionné de cuisine, qui ouvre une table gastronomique en 2012. Delfine, au service, vous accueille d’un sourire chaleureux, Didier dans la cuisine -que nous apercevons depuis la salle principale du restaurant, grâce à une large fenêtre- prépare les plats avec ses trois cuisiniers.
Si la météo le permet, l’apéro et le repas peuvent être servis en terrasse. Mais l’intérieur moderne de la salle de restaurant qui vient d’être rafraichie, offre également un cadre agréable, pour un établissement gastronomique qui promet un rapport qualité-prix imbattable dans la région. « Quand j’ai commencé, plusieurs confrères m’ont dit que je ne pourrais jamais garder mes prix. 12 ans plus tard, j’estime que nous avons réussi notre pari », soutient le jeune chef quadragénaire.
Que vous veniez des golfs d’Audenarde, Enghien ou de Waregem… ou même d’un peu plus loin, du Royal Hainaut ou du Royal Latem, Maison D. vous accueille 5 jours sur 7 pour une dégustation qui met en avant les produits de sa région. « Nos asperges, en saison, viennent d’une ferme tournaisienne. Notre poulet fermier est quant à lui élevé avec soin par un petit producteur local. Nous le travaillons en entier, jusqu’à la carcasse que nous incluons dans la sauce. »
Un menu en perpétuelle évolution
Passé par De Karmeliet (3 étoiles à Bruges) et le château du Mylord (2 étoiles à Ellezelles), le chef Bourdeaux est en quête perpétuelle d’harmonie dans l’assiette et n’hésite pas à faire preuve de créativité. « Nous changeons notre menu lunch, qui connaît un énorme succès, toutes les deux semaines. Les retours de nos clients nous permettent de sublimer nos meilleures idées qui sont alors également réalisées le soir. »
Que ce soit une délicieuse truite saumonée, ou un merlu relevé avec une sauce au beurre, la cuisine du chef Bourdeaux se veut sans artifices. « Tout ce qui est dans l’assiette doit apporter un plus. » Mais l’un des atouts de ce cuisinier né de parents boulangers, c’est également sa qualité de pâtissier, avec notamment une madeleine au speculoos, fondante, à faire saliver les papilles. Bref, une belle découverte à un prix aussi doux que les mignardises proposées. Comptez 90,5€, pour le menu Grand D. accompagné de vin.